dimanche 3 mai 2015

L'incroyable retour

claude-sans-coeur-le-retour
C’était il y a plus de deux mois. Le blog de Claude-sans-cœur était officiellement mis sur pause.
Julius et La Stagiaire avaient perdu la motivation et l’envie de s’en occuper.
Chacun s’est éloigné un peu de Claude-sans-cœur, pour se consacrer à d’autres choses.

Julius a passé beaucoup de temps dans sa cabane, avec son copain Jeffrey – un retour nécessaire à une vraie vie de doudous, faite d’étoiles lumineuses collées au plafond et de lait au chocolat.
La Stagiaire a photographié, écrit, dessiné, coupé, cousu, pédalé, bougonné, lu, écouté, discuté, codé. Elle a hésité à quitter Berlin pour retrouver sa terre natale, ou s’envoler encore plus loin pour vivre un rêve américain… Au final, elle a bien du avouer son amour pour la ville à l’ours, ses trottoirs défoncés , les couchers de soleil au dessus des chemins de fer et le goût du Club Mate.

Et finalement, après avoir mis leur énergie autre part, après s’être motivés pour d’autres choses, Julius et la Stagiaire ont eu à nouveau envie d’écrire tous les deux, de faire des photos, de raconter un peu n’importe quoi sur la toile.
Première étape: refaire un blog tout beau, tout neuf, mieux organisé.
Deuxième étape: y raconter vraiment de tout, des petits riens aux grands trucs chouettes qui font la vie à l’atelier.
Comme auparavant: un blog qui n’a pas de but ni de prétention, mais qui fait bien rigoler Julius.
Le printemps est revenu, et avec lui l’envie insatiable de créer, de voir, d’échanger et de raconter mille choses.

A partir de maintenant, sur le blog de Claude-sans-cœur, il y aura: de la philosophie de doudous, des photos de la Stagiaire, des récits d’aventures, des chroniques fashion de Julius, de la mangeaille, des expériences et bidouillages de Chaussette, et, promis, beaucoup de Berlin.

Le "blogspot" ici présent s'arrête pour laisser la place au nouveau, et ça se passe ici!

mercredi 4 mars 2015

L'art de la Stagiaire - part II


Un petit mot comme ça, juste pour vous dire que la Stagiaire a mis en ligne son site de photos.
C'est un premier jet, il y a quelques perfectionnements à apporter, mais c'est là:



(clic)

Découvrez et faites tourner!

vendredi 27 février 2015

On est toujours en vie

Oui, difficile à croire, mais vrai: Claude-sans-coeur est toujours là.


Oui, aussi, depuis plusieurs mois, ce blog est à l'abandon. Julius et la Stagiaire, toujours à Berlin, ont peut-être un peu perdu la motivation de l'alimenter. Ils sont occupés à d'autres choses, ont la tête ailleurs. 
Chaussette, quant à lui, est toujours bloqué aux Etats-Unis pour une durée indéterminée pour des raisons de visa, mais ça, c'est une autre histoire... Toujours est-il que sans notre traducteur fétiche, il est encore plus difficile de se motiver.

Pourtant, Berlin sort doucement de sa torpeur hivernale, le soleil revient et ça suffit à rendre Julius et la Stagiaire contents. 
Ils ont même dépoussiéré leurs boutiques Etsy et A Little Market, avec toujours des Claude à adopter et même, maintenant, des petites couvertures! Parce que chez Claude-sans-coeur, on aime bien les choses douces et moelleuses.

Vous pouvez allez voir ça ici:


et ici:

Boutique  A LITTLE MARKET (clic)

Alors voilà, on se remettra sans doute à faire articles pour le blog, mais pas tout de suite...
En attendant, si on vous manque trop, il y a toujours Pinterest (de temps en temps), Instagram (parfois) et Facebook (pas souvent) !




samedi 17 janvier 2015

L'après

Ca faisait longtemps. Bien longtemps.
Presque deux mois, en fait.
La dernière fois qu'on a posté quelque chose sur ce blog, on était encore aux Etats-Unis.

Et puis Julius et la Stagiaire sont rentrés à Berlin. Ils se sont remis au boulot, à fond. Ils on repris le rythme berlinois. Ils ont laissé passer le temps à toute vitesse, sans vraiment avoir un instant pour poster quoi que ce soit sur le blog.

Ils sont venus en France. Il y a eu Noël. Il y a eu le Nouvel An.

Il y a eu Charlie.
Et là, ce n'était pas vraiment le temps mais plutôt l'envie qui manquait pour écrire quelque chose.

Et puis, il y a eu le retour de Chaussette.

Et aussi, le retour de Nono-Pimlico, notre chat, qui était resté à Troyes, mais qui vit maintenant ici avec nous. 

L'équipe est à nouveau au complet.
 Petit à petit, les Claude se remettent de leurs émotions.
Des nouveaux vont bientôt arriver à l'atelier. On va peut-être faire un ravalement de façade au blog.
La Stagiaire veut se remettre au dessin et au yoga.
Julius veut se laisser pousser les cheveux.

On verra ce que ça donne.

En attendant, l'équipe de Claude-sans-coeur est très heureuse de vous retrouver et vous souhaite une bien belle année...

dimanche 23 novembre 2014



Voilà maintenant une semaine, déjà, que Julius et la Stagiaire sont rentrés des Etats-Unis, le coeur lourd (et l'estomac chargé. De doughnuts.)
Pendant notre périple, on a écrit un article sur chacune des villes qu'on a visitées. Toutes, sauf une: Bridgeport.

Peut-être parce que, plus qu'une ville "visitée", Bridgeport - qui est à seulement une heure de New York - a été une ville "squattée, occupée, et qu'on s'est appropriée". 
Et aussi parce que, étant la ville de Chaussette, notre traducteur, c'est là qu'on avait installé notre QG, déballé nos sacs, vidé le frigo, fait nos lessives. C'est là qu'on revenait après de longues excursions, entre deux vols, pour trouver un peu de repos.

On s'y sentait à la maison tout en étant dans un endroit totalement nouveau et inconnu.





Au petit déjeuner, on avait droit à des biches dans le jardin et des bagels dans la cuisine.

On n'a mangé que les bagels.


Il y avait, comme dans presque toutes les villes de banlieue qu'on a vues, beaucoup de vieilles maisons, et on a longuement marché à travers les rues pour essayer de les voir toutes.




On a aussi fait de longues promenades le long de la mer. De l'autre côté, si on regardait bien, on pouvait presque voir New York. 


 On était à Bridgeport avant et après Halloween et, en plus des couleurs de l'automne, on a vu les couleurs de l'humour américain... 


On a exploré des plages désertes collées à de vieilles usines délabrées - un paysage assez étrange où les carcasses de limules se fondaient parfaitement...




 On est enfin allés visiter le phare abandonné, celui qu'on voyait depuis notre arrivée, six semaines auparavant, et qui semblait si près, quand on le regardait depuis le port.

Pourtant, on a pédalé longtemps, longé la digue, on s'est frayé un chemin le long des rochers et après plusieurs heures, on y était.
On se sentait au bout du monde, alors qu'on était tout près de la maison. 



Un peu comme pendant tout le long du voyage: c'était un autre bout du monde, et pourtant, on s'y est sentis chez nous...


mercredi 19 novembre 2014


Notre visite de New York s'est faite en plusieurs fois: on y a passé tout un dimanche, puis trois jours la semaine suivante, une nuit la semaine d'après et encore deux jours juste avant de quitter les Etats-Unis.
Du coup, on a un peu eu l'impression de ne voir que des bribes de la ville, et pas vraiment une vision globale de la chose.
Et en fait, c'était peut être aussi bien comme ça...

On a vu du ciel bleu au dessus des "skylines" de Manhattan ...

... et au dessus d'une petite Française.

On est passés sous des ponts en suivant la Circle Line ...

... et au dessus d'autres, en remontant la High Line.



On est arrivés par la grande porte - ou plutôt une des centaines de Grand Central Station.




On a découvert qu'à New York, même les écureuils font preuve de diversité...

... et on a mangé des bonbecs égalitaires...


Pendant notre dernière journée, on est allés se perdre dans Brooklyn, et même tout au sud, à Cony Island.

La plage déserte, le parc d'attraction vide, le vent glacial, les mouettes... C'était juste ce qu'il fallait pour nous laisser emporter par la nostalgie de notre départ imminent... 

On s'est sentis un peu de vague à l'âme devant cette plage abandonnée, ces dernières bribes d'Amérique aperçues juste avant de nous envoler vers notre vieille Europe...

... mais c'était aussi une parfaite conclusion à un long voyage qui, pendant six semaines, a ressemblé un peu à cette promenade sur Cony Island: beaucoup de couleurs, pas mal de grands vides et, surtout, des mouettes.